TÉMOIGNAGE DE CLÉMENT MAILLARD, DIPLÔMÉ IFAG MONTLUÇON

  • Quel cursus as-tu suivi avant d’intégrer l’IFAG Montluçon ?

J’ai choisi d’intégrer le BTS Négociation Relation Client au lycée Godefroy de Bouillon à Clermont-Ferrand, puisque le secteur commercial m’intéressait particulièrement. Ce cursus était enrichissant puisque nous devions effectuer un stage, où en plus des quatre mois obligatoires, nous étions en entreprise chaque mercredi tout au long du programme. A cette occasion, MAAF Assurances a été mon entreprise d’accueil.

 

  • Quel a été ton parcours au sein de l’IFAG ?

J’ai effectué ma troisième année de Bachelor en parcours Intrapreneur Initial, année durant laquelle j’ai réalisé un stage en marketing pour le centre d’études des langues de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) Allier. Ce stage m’a énormément plu puisque l’univers des langues est un milieu que je trouve formidable et je prenais déjà conscience de l’importance de se perfectionner en anglais pour avoir une longueur d’avance dans le monde des affaires, pour avoir un avantage compétitif. J’ai effectué mes années MECP1 (Bac+4) et MECP2 (Bac+5) en parcours Intrapreneur Alternance chez AFORMAC, un centre de formation. J’avais pour mission de développer un nouveau service avec mon responsable : un site dédié à la mise en relation entre des employeurs du monde entier et des étudiants souhaitant effectuer un stage à l’international.

 

  • Que t’ont apporté ces expériences professionnelles ?

Ces expériences ont d’abord confirmé mon intérêt à travailler dans les milieux du marketing et du business development, et particulièrement dans l’industrie de l’éducation.

Elles m’ont ensuite permis d’acquérir des compétences clefs telles que la gestion de projet, la négociation client, la maitrise de l’anglais et la mise en place de stratégies marketing. Lors de ces expériences, j’ai également eu beaucoup d’autonomie, ce qui m’a aidé à mûrir sur le terrain. En d’autres circonstances, je ne serais peut-être pas dans mon entreprise actuelle.

 

  • Dans quel secteur d’activité exerces-tu aujourd’hui et quel poste occupes-tu ?

Aujourd’hui j’occupe la fonction de Digital marketer Europe à Vancouver, toujours dans le secteur de l’industrie de l’éducation, pour ILSC Education Group (International Language School of Canada), une école de langues internationale.

J’ai deux missions bien distinctes dans mon métier :

– Recruter des étudiants internationaux qui souhaitent performer leur anglais dans notre école, en fonction de leurs objectifs d’études. Pour ce faire, j’analyse les demandes que nous recevons via le site internet et les réseaux sociaux. J’optimise également les processus de services à la clientèle pour soutenir les étudiants et les agences partenaires.

– Développer le marché européen, et particulièrement le marché français, via des outils de marketing en ligne : réseaux sociaux, blogs, mais aussi grâce aux partenariats avec des associations, entreprises françaises qui possèdent des plateformes en lignes.

 

  • Quel est ton plan de carrière ?

Aujourd’hui, mon plan de carrière est de continuer à me faire une expérience au sein d’ILSC Education Group, et de gravir les échelons en interne. C’est un secteur qui me plait énormément et dans lequel j’ai envie de progresser. Lorsque vous travaillez dans l’éducation, vous travaillez pour une bonne cause, celle d’aider les jeunes (et moins jeunes !) à trouver leur voix. C’est d’autant plus vrai lorsque vous travaillez avec des étudiants internationaux, puisque vous les aider à franchir un cap, à leur faire découvrir une expérience exceptionnelle, tout en intégrant une communauté multiculturelle. Délivrer ce genre d’expériences, c’est beaucoup de responsabilités mais c’est très enrichissant.

 

  • Que retiens-tu de tes années à l’IFAG Montluçon ?

Ce que je retiens premièrement de l’IFAG c’est une communauté qui travaille ensemble. L’IFAG Montluçon est un campus à taille humaine où chacun peut apporter un coup de pouce, que ce soit entre étudiants, avec les intervenants ou avec l’équipe académique. J’ai à la fois appris sur le plan professionnel mais aussi sur le plan personnel avec la rencontre de vrais amis (pendant les cours mais aussi lors de mon alternance) et avec lesquels je suis et resterai en contact, sans aucun doute. Petite pensée notamment à Alexandre Blanchon avec qui je suis parti en Australie après les études pour réaliser un voyage au top !

 

  • Avec le recul que tu as désormais acquis par rapport à tes années ifaguiennes, que penses-tu de la formation que tu as suivie ? Que t’a-t-elle apporté ?

C’est une formation qui demande un travail personnel important si vous souhaitez atteindre vos objectifs. Nous avons beaucoup d’autonomie, ce qui est une bonne chose. On nous apprend à être entrepreneur et professionnel dès le début de la formation, et ce tout au long du parcours avec des projets différents. Que ce soit pour le projet de création d’entreprise (KCREA), celui du diagnostic d’entreprise (DIAG) ou enfin de transmission/reprise (TREC), on vous donne les outils nécessaires et on vous forme pour réaliser des projets définis, avec des attentes professionnelles concrètes.

L’IFAG recherche des intervenants qualifiés afin de donner la formation et l’expertise nécessaire aux étudiants pour qu’ils réussissent dans leurs projets d’études, mais aussi dans leurs métiers respectifs au sein de leur alternance. Je dirais que le point fort de l’IFAG est le côté professionnalisant que la formation nous apporte. L’alternance est, je pense, l’avenir de la formation, avec des entreprises de plus en plus en demande puisque les étudiants ont déjà un pied dans l’univers professionnel.

Cette formation recouvre également les différents secteurs et métiers que l’on peut rencontrer dans le monde des affaires : marketing, RH, finance, achats…

 

  • Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux candidats qui souhaitent intégrer l’IFAG ?

Prendre en compte les valeurs de l’IFAG est important puisqu’elles vous suivront tout au long de votre parcours : soyez entrepreneur ! Cela ne signifie pas forcément créer sa propre entreprise, mais être maître de ce que l’on veut faire. Il faut être persévérant si l’on veut atteindre ses objectifs académiques et professionnels. Ne pas avoir peur de l’échec non plus : les plus grands entrepreneurs ont échoué avant de réussir, je pense qu’il est important de le souligner.

Commencer par créer votre propre réseau dès que possible, avec des contacts locaux, nationaux et internationaux. Le monde professionnel peut changer rapidement, surtout avec notre génération. Vous savez peut-être ce que vous voulez faire aujourd’hui, mais il est probable que demain change, que vos motivations se renouvellent. Agrandissez votre réseau, créez vous-mêmes vos opportunités.

 

  • Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux Ifaguiens qui viennent d’achever leur cursus et qui vont entrer sur le marché du travail ?

Le premier conseil que je leur donnerais est de ne pas avoir peur de l’avenir et d’oser ! Oser découvrir de nouveaux secteurs d’activité, oser s’aventurer et modifier ses plans (professionnels ou personnels) si nécessaire car c’est en essayant (et aussi en se trompant) que l’on découvre réellement ses intérêts et motivations.

Un deuxième conseil est la persévérance. Lorsque je suis arrivé au Canada, mon réseau était très faible, je ne connaissais quasiment personne, ce qui rendait la recherche d’emploi complexe. C’est d’autant plus vrai lorsque vous abordez le marché de l’emploi avec une culture totalement différente. J’ai alors accentué mes recherches sur différentes plateformes (LinkedIn et Indeed pour les plus connues), participé à des salons et événements professionnels, jusqu’à trouver une offre qui me plaise et non en me jetant sur la première venue. Persévérez, patientez, échouez et vous finirez par réussir. Chose difficile à faire mais importante, il faut avoir un esprit critique pour avancer, se poser les bonnes questions. Si votre stratégie de recherche d’emploi ne fonctionne pas, essayez de comprendre pourquoi. Nous avons la chance d’avoir un bon réseau à l’IFAG, alors n’hésitez pas à en abuser.