16 TÉMOIGNAGES D’ÉTUDIANTS ET DE DIPLÔMÉS DE L’IFAG


« Le point majeur est l’ouverture d’esprit » 

Qu’avez-vous appris, en termes de compétences mais aussi humainement?

Le point majeur est l’ouverture d’esprit. C’est particulier d’observer un nouveau mode de vie. Prenons l’exemple de Dublin, c’est une capitale, il y a beaucoup d’étrangers, les bus ont tous deux étages, ils conduisent de l’autre côté de la route, ils ont des taxis à tous les coins de rue et les écoliers sont en uniforme. Je trouve que ça change de Lyon. Ce n’est pas mieux, ce n’est pas moins bien, c’est différent. On s’accommode à ces différences et on se dit que finalement pourquoi pas.

L’étranger c’est aussi l’occasion de changer d’avis, après le lycée, entre le Bachelor et le Master ou pour un stage. Lorsqu’on est à l’étranger on est loin du quotidien, c’est un peu comme une autre vie et dans celle-ci on réfléchit différemment, on a plus ou moins de liberté, on vit en communauté, on est indépendant. On voit notre vie depuis un autre angle et je pense que l’on est plus apte à prendre de vraies décisions.

Les B1 de l’IFAG Bordeaux ont terminé leur stage de vente il y a près d’un mois. Les soutenances, qui ont eu lieu cette semaine, leurs ont permis de dresser leur bilan professionnel et personnel. Dorian BART, étudiant bordelais en B1, revient sur son expérience chez iConcept.

Bonjour Dorian, où as-tu effectué ton stage et pourquoi ?

« J’ai trouvé mon stage chez iConcept, à Bordeaux, une boutique qui commercialise des produits Apple. C’est cette marque et notamment tous les stéréotypes autour d’elle qui m’ont poussé à découvrir ce milieu. Egalement, sur un CV, c’est valorisant d’avoir une expérience chez iConcept. »

Comment s’est passée ton intégration ? Quel était ton rôle ?

« L’équipe m’a très bien intégré, je me suis directement senti à l’aise. Professionnellement, j’ai attendu 1 mois avant d’être réellement formé sur tous les produits ; le 2ème mois j’étais plus autonome. J’ai eu l’occasion d’effectuer pas mal de tâches : l’accueil en boutique et au téléphone, la vente et l’encaissement de produits, la rédaction de devis et le SAV. »

 Qu’est-ce que t’a apporté cette expérience ?

« Effectuer un stage en vente a été très formateur. Envisager une carrière dans le commerce c’est une chose mais expérimenter la vente et le contact client rend notre projet plus concret. Je sais maintenant que j’ai envie d’évoluer dans ce métier à une échelle plus importante que celle d’une boutique. Personnellement, c’est surtout de la confiance en moi que j’ai développé. »

Quel est le nom de votre start-up ?

MuOoh, votre couponing du bout des doigts

Pouvez-vous nous en dire plus sur votre concept ?

MuOoh est une application qui met en place une nouvelle solution publicitaire gratuite pour nos partenaires professionnels, appartenant aux métiers de bouche.

Un système innovant, fondé sur la modernisation et la simplification de l’utilisation des bons de réduction pour les métiers de bouche. Permettant ainsi à nos partenaires d’interagir en temps réel avec l’attraction qu’ils souhaitent générer pour leurs enseignes. Le tout, en restant totalement indépendant et libre dans leurs prises de décision.

Quel est votre marché ? :

Nos clients sont des personnes désirant se faire plaisir gustativement parlant, ou qui sont soucieux de la qualité des produits qu’ils consomment, de préférence chez leurs commerçants locaux. Nos partenaires quant à eux sont tous les acteurs des métiers de bouche, restaurateurs, bouchers, poissonniers, boulangers, pâtissiers, chocolatiers, cavistes et vendeurs de spiritueux. Nos cibles principales sont les commerces indépendants.

Quelle valeur ajoutée apporte votre service ?

Nous proposons une solution gratuite pour nos partenaires qui permet à nos clients de bénéficier de bons de réduction chez leurs commerçants locaux tout en supprimant toutes les phases de recherches et démarches autour de l’utilisation de ces bons de réduction, aujourd’hui préalables ou successives à l’acte d’achat.

Notre ambition est de lancer notre application entre septembre et décembre 2017 et déployer notre service dans toutes les grandes villes Françaises début 2019.

Futur repreneur de l’entreprise familialeÉtudiant en alternance (parcours intrapreneur) à l’IFAG Toulouse, Charles envisage de reprendre l’entreprise familiale Charles Danel Immobilier dans quelques années. Implantée en Ariège, au coeur des Pyrénées, Charles Danel Immobilier, met à disposition son expérience dans le cadre des activités de location, transaction, gérance d’immeuble et syndic de copropriété.

Entrepreneur passionné de ski et de freestyle

Doté de la double nationalité Franco-Espagnole, Charles a porté les couleurs de l’équipe d’Espagne de Ski Alpin pendant 4 ans. Passionné par le freestyle, Charles a trouvé le bon compromis avec le Ski Cross. En 2014, il crée « Skicross Pyrénées Team », association rattachée au Comité Pyrénées-Est, où il est compétiteur et entraîneur. Il a figuré à plusieurs reprises dans le Top 20 de la coupe d’Europe ! Charles a participé au Red Bull Tout Schuss, une compétition qui a rassemblé plus de 200 participants. Garçons et filles, partent en sprint tous en même temps vers leurs skis ou snowboards en jouant des coudes, pour ensuite descendre jusqu’au pied des pistes où un afterski les attend. Le premier arrivé en bas gagne la course ! Un grand bravo à Charles qui a terminé 2nd sur le podium ski du Red Bull Tout Schuss et 1er l’année précédente !!

Comment es-tu arrivé à créer ton entreprise ?J’ai démarré ma carrière chez RANDSTAD en 2010 en tant que consultant en intérim Industries puis BTP. En 2013, j’ai rejoint le cabinet de recrutement HAYS, toujours sur un poste de consultant avant d’évoluer Team Leader d’une petite équipe. Depuis 2015, j’ai eu l’opportunité de créer mon cabinet de recrutement 16 EXPERTS. La volonté était de se positionner sur le recrutement en CDD et CDI de profils de middle management, entre 25 et 80K€ de rémunération annuelle.

La tendance à venir dans ton métier/secteur ?

Le marché est mature et reste étroitement lié à la dynamique de l’emploi des ETAM et des cadres. Les processus sont très standardisés et, en raison de faibles barrières à l’entrée, de nombreux cabinets indépendants se lancent et peuvent tirer leur épingle du jeu.

Quelle est ta valeur ajoutée?

Sur ce marché très concurrentiel, il est vital de proposer une très forte valeur ajoutée à nos clients pour nous distinguer de nos confrères. Notre approche n’est donc pas celle d’un fournisseur complaisant mais plutôt d’un expert dans le recrutement sachant piloter ses processus, s’engager sur un rétro planning, éclairer son client quant au degré de pénibilité de la recherche, au positionnement de son offre par rapport au marché Nous avons également choisi de proposer des garanties très sécurisantes lors de nos recrutements qui prouvent notre confiance dans nos process et nous imposent rigueur et exigence quant aux choix de nos propositions de candidats.

Ce que la vie t’a appris ?

La vie commence là où s’arrête notre zone de confort. J’ai su saisir deux opportunités qui ont transformé ma carrière : Hays et la création de mon cabinet. Les deux me sortaient de ma zone de confort et comportaient une part de risque non négligeable mais tellement riche et enthousiasmante intellectuellement.

Sylvain CAMBON

Directeur de cabinet, Fondateur et associé chez 16 EXPERTS


« La Boxe est un sport individuel mais avec un vrai état d’esprit collectif ».Corentin est actuellement en 3ème année à l’IFAG Nantes, aujourd’hui c’est de sa passion pour la boxe anglaise qu’il souhaite nous parler.

Peux-tu nous expliquer rapidement la différence entre la boxe française et la boxe anglaise ?

En Boxe française tu as le droit d’utiliser les pieds, alors qu’à l’anglaise tu n’utilises que les poings et que des coups au-dessus de la ceinture.

Cela fait combien de temps que tu pratiques et d’où te vient cette passion pour la boxe ?

J’ai commencé quand j’avais 8 ans, donc depuis 12 ans. C’est de famille ! Mon père est entraineur, c’est sa passion depuis toujours. Il est gérant du club de boxe « le Boxing Club Genot » vers la Roche sur Yon (85). Mon frère aussi est boxeur. Ma mère s’est investie dans le club en comptabilité. Elle s’est détachée un peu aujourd’hui parce qu’on parle que de ça sinon à la maison.

Tu as gagné des prix ?

J’ai remporté 2 titres de champion régional en boxe amateur, en -64kg.

Quel est ta personnalité préférée dans le sport ?

J’en ai deux ! Mohamed ALI bien évidemment, pour sa carrière et ses valeurs humaines qui ont permis notamment de favoriser la reconnaissance des afro américains. C’était un grand influenceur de son époque. Je l’apprécie aussi pour son style de boxe qui était inimitable. La 2nd personnalité qui m’influence est Roy JONNES JR, car il a réinventé la boxe, en créant des coups et esquives, et pour son côté show man aussi je l’avoue !

Qu’est-ce que cela t’apporte dans ton quotidien ?

ça m’a toujours appris à grandir car c’est un sport individuel ou il y a beaucoup de respect, et cela m’a permis de repousser mes limites. Grâce à cela, aujourd’hui je prends plus sur moi et j’ai plus de recul.

Quel est ton prochain challenge ?!

En boxe, mon prochain challenge serait, suivant mon avenir professionnel, de rentrer au pôle espoir. Et après l’IFAG, Je souhaite monter mon entreprise, pourquoi pas dans la mode, en gardant ce côté sportif.

Trouves tu des similitudes entre ton sport et ton travail à l’IFAG ?

Sur le ring j’essaie de faire marcher ma créativité (rire) ! Même si c’est un sport individuel il faut comprendre que c’est un vrai état d’esprit collectif, car dans le club on se connait depuis longtemps et il y a une vraie relation qui s’est installée, nous sommes beaucoup dans l’entraide, il y a une très bonne ambiance. Et je finirais par le management, car j’entraine les – de 12 ans en boxe éducative. Cela permet aux jeunes de rentrer dans la compétition mais les coups forts sont interdits, et dès qu’il y a un saignement, il y a disqualification. Le but est donc d’apprendre les bases, ne pas se faire mal et apprendre à frapper. Donc mon rôle est aussi de guider, stimuler, encourager et valoriser…

Témoignage de Charlotte Pujol, startupeuse, diplômée de l’IFAG Toulouse :La Pépite est une bijouterie fantaisie créée en 2016, regroupant des jeunes créateurs français. Nous proposons des bijoux en argent et plaqué or, dans des styles différents selon les créateurs. Notre cible est féminine et très large car les choix sont très diversifiés.

Pour commencer la création, il a fallu trouver le local au centre de Toulouse ainsi que le financement. Puis se déplacer au salon de la bijouterie de Paris afin de trouver les créateurs proposant des bijoux originaux et de qualités. Au niveau de la communication, nous utilisons essentiellement les réseaux sociaux (Instagram: @lapepite31, Facebook: La Pépite) et nous avons également un site internet marchand : www.la-pepite.fr Grâce à une étude faite à L’IFAG : le Diagnostic Stratégique, j’ai pu analyser que le marché du bijou fantaisie était en expansion. De plus, baignant dans le domaine de la bijouterie grâce à mes parents, cela fut une opportunité de me lancer à mon tour. L’IFAG m’a apporté de la rigueur et de la connaissance sur la création d’entreprise, ce qui m’a permis d’être rapidement efficace sur plusieurs domaines : financements, gestion, management, communication…”

Pierre est actuellement en Bachelor 3 à l’IFAG, après avoir fait 7 ans d’arts martiaux, il a décidé de se lancer dans une passion qui lui tenait à cœur depuis longtemps… le skate ! 

 

Quelle est ta journée off type ? 

Je vais au stake park, je claque un heal flip, je le rate, je râle, je fais un tour du park en essayant un manual !

D’où vient ta passion pour le skate ?

J’ai toujours été attiré par le milieu du skate, roller, BMX… j’ai toujours voulu faire du skate, et il y a 1 an sur un coup de tête, j’ai acheté une board (NDLR : planche de skate) et je m’y suis mis !

Qu’est-ce que cela te procure ?

Le skate c’est de la précision, la moindre erreur, mauvais positionnement, perte d’équilibre, un trou dans le sol, et tu chutes ! Ça t’apprend à être persévérant, à rien lâcher, et recommencer. Pour moi ça correspond à ma philosophie de vie. Ça me ressemble. Il faut toujours se relever, apprendre de ses erreurs et avancer. Je trouve qu’il y a une certaine analyse technique quand tu fais un tricks (NDLR : une figure). Il faut savoir se remettre en question constamment pour pouvoir progresser.

J’ai le sentiment qu’il y a un point commun entre le skate et l’IFAG ? 

Tout à fait ! Le skate c’est un sport indépendant et collectif, on va trouver des idées ensemble, on se donne des conseils pour progresser, et je pense que c’est l’état d’esprit de l’IFAG, où chacun à un objectif individuel, mais un but commun.

Tu fais partie depuis quelques mois de l’entreprise EDYNE, peux-tu nous en dire plus ?

EDYNE a été créé en 2015, c’est une marque de Street Wear Niortaise qui a un concept communautaire. Communautaire car le créateur de la marque est très proche de ses clients, ce n’est pas anodin qu’il descende dans la rue pour des actions de communication. C’est un skateur même s’il n’a plus trop le temps ! C’est une marque porteuse de valeurs comme la cohésion de groupe, le partage et la créativité.

Comment as-tu intégrer EDYNE ?

Toujours dans cet esprit communautaire ! Le photographe de la collection EDYNE m’a contacté car il a apprécié mes photos sur insta, suite à cela, nous avons skater tous ensemble, une amitié s’est créé et j’ai intégré l’équipe en janvier.

Quels sont tes projets chez EDYNE ?

Nous avons travaillé sur la sérigraphie de la nouvelle collection, participé au salon comme le Naoned Market, le but étant de faire connaître la marque un maximum. Nous sommes en train de travailler sur la nouvelle collection.

Le rêve de ta vie ?

C’est un peu extrême le rêve de ma vie (rire) ! L’IFAG me permet d’acquérir un certain nombre de compétences que je souhaite mettre à profit d’EDYNE pour son développement. Je parle de l’aspect Entrepreneurial du programme qui aide vraiment au développement des idées, de prises de décision. Pour en savoir plus sur EDYNE c’est par ici 

Le 2 Novembre 2017, les incubés de l’IFAGTORY ont rencontré le fondateur de ZePartner, Warren Azzoug diplômé de l’IFAG Paris – Actuellement, ZePartner est une société spécialisée dans le digital qui accompagne les entreprises dans leur stratégie de communication globale.Durant toute une après-midi, il leur a ainsi fait part de son expérience dans la création d’entreprises, leur racontant les réussites ainsi que les échecs qu’il a connu. Pendant sa conférence, il a su partagé ses valeurs entrepreneuriales et conseillé les élèves concernant leurs projets d’entreprise. Durant son intervention il a véhiculé l’idée qu’entreprendre se fait difficilement seul et que l’association de plusieurs individus et l’un des meilleurs moyens pour avoir un avis externe sur son projet et qu’il permet d’apporter de nouvelle idée(s) à l’élaboration de celui-ci.

Le lancement en octobre 2017 du Parcours Entrepreneur à Lyon nous a permis de rencontrer d’autres incubés IFAG qui ont vécu cette expérience auparavant, et d’avoir leurs conseils pour avancer sereinement dans nos projets. Nous avons aussi pu rencontrer les étudiants du Parcours Entrepreneur des autres Campus IFAG, et cela en toute convivialité, notamment au travers d’un atelier « Team Building » et d’un moment sympa en fin de journée avec un Escape Game et Laser Game, suivi d’un repas en ville ! »


Le 15 Novembre 2017, les incubés IFAGTORY de Paris ont rencontré Aurélien Mizeret, le fondateur d’AfterWork RH, une association au concept disruptif destiné aux acteurs des Ressources Humaines. AfterWork RH casse les codes de la fonction et propose chaque mois d’échanger via des évènements conviviaux et gratuits sur les problématiques et les solutions RH apportées dans toutes les organisations.Plus qu’un Think Tank, cette communauté apprenante de professionnels se retrouve pour construire ensemble, les RH de demain. Durant toute une après-midi, Aurélien Mizeret a fait part de son expérience d’entrepreneur aux incubés de l’IFAG Paris, en leur racontant les réussites et les échecs qu’il a connu.

Pendant son intervention, Aurélien Mizeret a véhiculé l’idée que le meilleur complément de formation qu’il a reçu en sortant de l’IFAG a été les erreurs qu’il a pu réaliser lors de la création de son premier projet. Il s’est rendu compte qu’il ne faut pas avoir une idée figée de son projet, mais s’adapter à la réalité du marché et avancer étape par étape sans être trop ambitieux dès le départ. Il appuie cette idée par le fait qu’aujourd’hui avant de se lancer dans la création d’entreprises il faut se poser 3 questions essentielles: Qu’est-ce que je connais ? Qu’est-ce que je peux faire ? Qui je connais ? Ces interrogations permettent de cerner les difficultés que l’on peut rencontrer en se lançant dans un nouveau projet.

Parmi les trois parcours que propose l’IFAG, l’international continu de fasciner nos étudiants. Découvrez le témoignage de Cyriaque Fournier, actuellement étudiant en MECP 1, Parcours international, à Dublin. 

  • Votre portrait : présentez-vous en 4 lignes (parcours, passions etc…)

Bonjour, Cyriaque FOURNIER étudiant à l’IFAG Lyon depuis le Bachelor 1, j’ai pu entrer dans l’école suite à mon Bac ES. J’ai effectué mes deux premières années en initial puis ma 3ème année de Bachelor en alternance en tant que commercial BtoB. Suite à mon diplôme Bac+3 je me suis lancé dans le parcours International. J’ai appris l’anglais en autodidacte (via des vidéos, des séries, mon téléphone en anglais, des rencontres ainsi qu’une correspondante américaine). J’ai toujours été passionné par les voyages, rencontrer des personnes de nationalités différentes et échanger sur leur pays et leur culture. J’ai notamment eu la chance de travailler suite à mes expériences associatives avec ERASMUS Lyon et donc d’échanger avec eux.

  • Pourquoi avoir choisi le parcours international ? A fortiori, pourquoi le Griffith College et pas un simple stage à l’étranger ?

Le parcours international a été un choix logique au vu de mon plan de carrière : je souhaite évoluer à l’étranger et attester sur mon CV d’une véritable expérience. J’ai choisi le Griffith College plutôt qu’un simple stage pour avoir la chance de suivre un enseignement dans une autre langue, avoir un diplôme et ainsi une reconnaissance internationale.

  • Comment vous êtes-vous préparé ?

C’est difficile de se préparer à quelque chose que l’on n’a jamais vécu, je me suis mis à étudier l’Irlande et son histoire, puis j’ai pris connaissance de mon lieu de résidence sur internet. Après, c’est un peu un grand saut vers l’inconnu, on ne sait pas avec qui on va habiter, ni même si notre niveau d’anglais ou notre accent sera compréhensible. J’ai tenté aussi d’imaginer tout ce dont je pourrais avoir besoin en dix mois à l’étranger. Un prêt étudiant a été nécessaire, pour en profiter au maximum. C’est avec beaucoup d’excitation et une boule au ventre que je suis parti.

  • Quel est le programme de ces 10 mois d’expatriation ?

Au programme, rencontrer un maximum de personnes, échanger avec eux, travailler bien entendu, voyager autour de Dublin mais aussi parler en anglais 24h/24 et 7j/7 !

Je prévois aussi de sortir avec les Dublinois et de profiter de chaque opportunité pour améliorer mon anglais et revenir plus mature qu’à mon départ. Vivre dans un pays totalement nouveau sans connaître personne n’est pas une mince affaire, s’adapter fait aussi parti du programme.

  • Quels bénéfices retirez-vous de cette expérience (pour le moment) ?

Beaucoup de choses. Cela fait seulement deux mois que je suis ici et j’ai déjà remarqué que je pense et rêve en anglais ce qui est, à mon sens, un vrai signe d’intégration. Je n’ai plus de problème pour écrire 3000 mots en anglais. J’ai acquis certains automatismes et je sens que j’ai véritablement progressé dans cette langue. Je me suis ouvert à plusieurs cultures, à la différence et en résulte une prise de conscience. Après un petit temps d’adaptation je me suis fait des amis et avec eux, je développe un vrai réseau international. De plus, vivre seul, avec un budget à respecter dans un pays inconnu était une épreuve, désormais c’est un quotidien avec lequel je m’accommode aisément.

  • Côté expérience interculturelle, des anecdotes ?

Au niveau interculturel c’est vraiment riche, je partage ma promotion avec beaucoup de nationalités Russe, Asiatique, Américain, Sud-Africain, Espagnol, Slovaque, Allemand, etc. Ce melting pot est vraiment intéressant. Pour l’anecdote, le président du Griffith nous a accueillis dans chaque langue présente, ce qui est assez surprenant aux premiers abords. Bien entendu quand on est Français deux choses nous surprennent, ce qu’on appelle les “Greetings” c’est la façon de se dire bonjour, c’est toujours un petit moment de doute et de gêne très vite remplacé par l’hilarité ! On vit tous la même expérience au final. Et la seconde chose est les habitudes alimentaires, très loin des américains et des asiatiques mais au final partager tout cela devient une véritable expérience.

  • Peut-on rapprocher cette expérience avec votre projet professionnel ?

Bien sûr ! Avoir la faculté de s’adapter dans un milieu comme un pays étranger est très bénéfique pour mon projet de travailler à l’international. Les entreprises sont à la recherche d’employés capables de s’adapter dans tous milieux. De plus, un diplôme reconnu par le QQI Award est très valorisant. Une année à l’étranger sera un vrai plus sur mon CV et me permettra de prétendre à des postes où l’anglais est indispensable; plus qu’une note de TOEIC, j’ai désormais une expérience réelle, de terrain, qui valide mon niveau. Sans parler des projets individuels que je réalise en cours. (Business Plan, Étude de cas, etc.)