Avant d’aller plus loin dans ce débat, il est primordial de définir les termes et, notamment, “start-up nation” qui peut être flou pour certain. Comme tu le constates, il s’agit d’un anglicisme qui vient de start-up, signifiant jeune entreprise novatrice. Il s’agit en effet d’une licorne spécialisée dans les nouvelles technologies, sur Internet. “Start-up nation” désigne donc un concept économique plus général, à savoir celui d’une nation capable de produire des leaders du numérique. La particularité des licornes est d’ailleurs d’être valorisées à 1 milliard de dollars ou plus avant leur entrée en bourse.
Cependant, une question se pose encore : pourquoi parle-t-on toujours de “start-up nation”, tandis que la caractéristique principale de ce concept est de techniquement ne pas avoir de frontières ? Denis Lacorne, spécialiste de l’histoire politique des États-Unis, explique que : “Le concept même de startup nation est un oxymore puisqu’une startup est une entreprise en hypercroissance qui cherche à s’implanter sur les plus grands marchés du monde : les États-Unis, la Chine, le Japon. Une startup qui réussit ne peut donc être un « champion national »”.
Quelques chiffres
C’est LA question que tout le monde attend avec impatience, non ? Alors, on ne fait pas durer plus le suspense. La France est-elle OUI ou NON une “start-up nation” ? Lorsqu’on parle d’économie dynamique, d’innovation technologie, de leader du numérique, on voit notre pays classé dans les premiers rangs, cependant pas forcément à la première place. L’Hexagone crée des licornes comme BlablaCar, Deezer, Doctolib, Meero, OVH ou encore Veepee, mais d’autres comme le Royaume-Uni ou les États-Unis en possèdent davantage. Donc oui, la France est une “start-up nation”, cependant, il lui reste encore du chemin à parcourir pour se hisser en haut du classement.
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