La démarche d’amélioration continue, ça te parle ?

Tu es dans une école de management ou d’entrepreneuriat ? Tu te vois à un poste de direction, voire créer ou reprendre une entreprise ? En bref, tu as l’âme d’un leader ? OK, OK, c’est un projet très sympa et stimulant ! Mais comment vois-tu ta carrière ? Comme un suiveur ou plutôt un précurseur ? Eh oui, c’est LA différence ! Pour te pousser à aller toujours plus loin, on t’explique un sujet crucial : l’amélioration continue. Go !

On commence par le b.a.-ba, la base, le pourquoi du comment. Est-ce que tu sais ce qu’est l’amélioration continue ? Selon la norme ISO 9000, c’est une « activité régulière permettant d'accroître la capacité à satisfaire aux exigences ». 
En gros, tu vas être amené à adopter une démarche graduelle, step by step, pour faire avancer, progresser et améliorer les produits, les services et les processus de l’entreprise (et donc, ses performances). C’est sans fin, mais c’est bien ! Si tu es dans le mood de la perfection, tu devrais t’éclater dans la démarche d’amélioration continue, ça ne fait aucun doute !
Satisfaction maximale, ces progrès continus vont permettre entre autres de réduire les dysfonctionnements/les gaspillages/les coûts tout en créant de la valeur.

Dans le concept d’amélioration continue, tu entendras souvent le terme de Kaizen (du japonais « kai » pour « changement » et de « zen » pour « meilleur »). C’est LE processus à maîtriser sur le bout des doigts qui prône les améliorations régulières et graduelles des activités générant de la valeur et en éliminant toutes les sources de gaspillage. Tu veux les détails de ces formes de gaspillage ? Les voici : 

• Muda, pour les sept principaux gaspillages, à savoir : les stocks, les déplacements, les transports, le surtraitement, la surproduction, les défauts et les temps d’attente.
• Mura, pour les irrégularités ou le manque d’uniformité du processus ;
• Muri, pour la sursollicitation, notamment dans les structures en flux poussé.

Tu as compris ce qu’est l’amélioration continue et ses enjeux ? C’est déjà un bon début. Maintenant, tu dois savoir quelle approche adopter pour mettre en œuvre une démarche d’amélioration continue !

Tu connais la roue de Deming ? Elle représente un cycle sans fin qui vise à améliorer continuellement les processus avec un équilibre entre réflexion et action. Concrètement, tu dois t’appuyer sur 4 axes : 

• « Plan » : tu dois commencer par planifier et préparer le travail à réaliser, mais aussi les ressources et les moyens afin d’atteindre les objectifs fixés ;
• « Do » : tel un Action Man, tu mets en place les missions et les tâches définies en amont ; 
• « Check » : tu dois bien évidemment vérifier que les résultats obtenus correspondent à ceux prévus ;
• « Act » : tu vas identifier les points d’amélioration et déployer les ajustements nécessaires.

Petite piqûre de rappel : un tableau Kanban a 3 colonnes, à savoir requis, en cours et effectué. L’idée c’est que chaque tâche soit reportée pour passer à chaque étape et être considérée comme terminée. L’enjeu est alors de parfaitement visualiser la régularité du flux de travail grâce à une vue d’ensemble. 
Grâce à cet outil, tu peux savoir précisément la charge de travail de chaque membre de ton équipe et ainsi mieux répartir les tâches. Awesome !

On est ici en plein dans le mode projet avec la méthode DMAIC. Explications : 

• définir : tu te renseignes et tu définis l’objectif et le champ du projet ;
• mesurer : tu regroupes les informations sur l’actuel fonctionnement ;
• analyser : tu détermines les éventuels dysfonctionnements et les causes ;
• innover : tu trouves des solutions pour les développer et les tester ;
• contrôler : tu assures le suivi des actions mises en place pour pérenniser le travail.

Si on a réussi à titiller ta curiosité (et on l’espère), on t’invite fortement à découvrir les autres outils de l’amélioration continue, car ils sont encore nombreux : méthode 5S, modèle CMMI (Capability Maturity Model Integration) ou EFQM (European Foundation for Quality Management), cercles de qualité, la méthode Hoshin…

Tu te vois déjà dans la peau d’un dirigeant qui conçoit et met en œuvre des process toujours plus performants ? On te donne les clés pour orienter ta carrière vers l’amélioration continue.

Parvenir à établir et à appliquer une approche d’amélioration continue requiert certaines compétences (quand même). C’est pourquoi il est recommandé d’opter pour un parcours de niveau Bac+3 minimum comme un Bachelor de responsable d’activité, voire un Master en management stratégique. Performances de l’entreprise, conduite de changement, management, stratégie, analyse… Tu auras toutes les clés pour assurer ta carrière !

L’amélioration continue répond à des enjeux aujourd’hui cruciaux. Rien d’étonnant à ce que les entreprises recherchent des profils qualifiés comme le tien pour occuper différents postes, comme par exemple :  

• chef de projet amélioration continue ;
• directeur de l’amélioration continue et des process ;
• responsable amélioration continue.

L’amélioration continue, qui n’est autre que le 5e pilier de la qualité, est une démarche opérationnelle qui s’applique à tous les niveaux de l’entreprise. Tu vas pouvoir la déployer au niveau du management mais aussi des conditions de travail, d’un produit ou d’un service, d’un processus (réclamations clients, supply-chain, etc.), de réduction de coût… L’IFAG t’apprend à mettre du piment dans ton activité !