LE COMPTOIR AUX FROMAGES : L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE ENTRE PÈRE ET FILLE

Quel est votre parcours ?

J’ai intégré l’IFAG suite à mon DUT TC. Durant ma 3ème année à l’IFAG, en bac+5, j’étais en alternance dans une PMI montluçonnaise. J’exerçais la fonction d’Assistant Marketing & Communication. Mes missions étaient de mettre en place une cellule de renseignements stratégiques, de faire une veille commerciale pour réfléchir à la politique de différenciation de l’entreprise. J’ai ensuite rejoint le Crédit Agricole, puis j’ai eu l’opportunité d’intégrer une nouvelle structure : Ohé Prométhée.

C’est un organisme pour l’emploi des personnes en situation de handicap, créé par le MEDEF, où j’ai exercé pendant 23 ans et dans laquelle j’ai gravi tous les échelons jusqu’à sa direction.

En septembre dernier, j’étais en pleine réflexion sur mon avenir professionnel et j’aspirais alors à de nouveaux challenges.

 

Pourquoi la création d’une entreprise ?

Ma fille Chloé a exercé 4 ans dans le cinéma en tant qu’assistante d’un agent de comédiens et acteurs français. Après des difficultés dans ce milieu artistique, elle a trouvé un travail, complément différent …. Dans une fromagerie ! En septembre, on lui a fait la proposition de tenir sa boutique sur Paris.

Attachée à la région Montluçonnaise, elle s’est alors dit : « pourquoi ne pas créer une boutique fromagerie/crèmerie chez moi, à Montluçon, avec mon père ? »

Un vrai concours de circonstances donc pour père et fille.

Et, comme Chloé connaissait toutes les technicités du métier de fromagère, et Fréderic, lui, la gestion globale d’une entreprise, il y avait une vraie complémentarité dans leurs profils : une opportunité certaine pour ce projet de création !

L’idée d’une transmission des valeurs entrepreneuriales IFAGuiennes, en famille, séduisait aussi Frédéric.

 

Qu’est-ce que l’on peut retenir de votre expérience IFAGuienne et de votre parcours ?

Déjà j’ai retenu les apports de l’IFAG sur le travail collectif et le fait de toujours sortir de notre zone de confort. « Le savoir-faire c’est un couteau que l’on aiguise. A l’IFAG on acquiert en plus du savoir-être professionnel, de la polyvalence et l’appui du réseau ».

« Enfin, concernant l’IFAG et la philosophie que j’en garde au plus profond de moi c’est que la culture que l’on nous donne nous permet de sauter en parachute avec la sensation de savoir voler ! »

 

Votre conseil aux IFAGuiens ?

« Sachez toujours garder votre pouvoir d’étonnement et l’ouverture d’esprit transmis par l’IFAG ! »